c Syndétique (avec כִּי ou אֲשֶׁר, cf. § a N) : Gn 3, 6 וַתֵּ֫רֶא הָֽאִשָּׁה כִּי טוֹב הָעֵץ la femme vit que l’arbre était bon[1] ; 29, 12 ; Ex 4, 31 ; avec un verbum dicendi ayant pour objet le discours direct : Jug 6, 16 וַיֹּ֫אמֶר אֵלָיו יְהֹוָה כִּי אֶֽהְיֶה עִמָּ֑ךְ et J. lui dit : « je serai avec toi »[2] ; Gn 29, 33 ; Ex 4, 25.
Avec אֲשֶׁר : 1 S 18, 15 וַיַּרְא שָׁאוּל אשׁר־הוּא מַשְׂכִּיל Saül vit qu’il réussissait ; Ex 11, 7 ; Dt 1, 31 ; 1 R 22, 16 ; Is 38, 7 ; Jér 28, 9 ; Éz 20, 26 ; Néh 8, 14, 15 ; Esth 3, 4 ; 4, 11 ; 6, 2 ; Eccl 6, 10 ; 7, 29 ; 9, 1 ; Dn 1, 8. Devant אשׁר on peut avoir le את de l’accusatif : Jos 2, 10 שָׁמַ֫עְנוּ אֵת אֲשֶׁר־הוֹבִישׁ יְהֹוָה אֶת־מֵי יַם־סוּף ns avons appris (le fait) que J. a desséché les eaux de la mer Rouge.
d Remarques. 1) Avec les verba sentiendi[3], notamment avec רָאָה voir, יָדַע savoir, connaître, il y a souvent anticipation du sujet[4] ; Gn 1, 4 וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת־הָאוֹר כִּי־טוֹב Dieu vit que la lumière était bonne ; encore avec רָאָה : Gn 6, 2 ; 12, 14 ; 13, 10 ; 49, 15 ; Ex 2, 2 ; Eccl 2, 24 ; 8, 17 ; avec יָדַע : Ex 32, 22 ; 2 S 17, 8 ; 1 R 5, 17 ; avec הִכִּיר reconnaître : 1 R 20, 41.
e 2) C’est p.-ê. par extension de leur fonction dans la proposition-objet que כִּי et אֲשֶׁר servent à unir une proposition secondaire à une prop. principale, même quand il n’y a pas de verbe régissant un accusatif ; ainsi, après un substantif : Ex 3, 12 זֶה־לְּךָ הָאוֹת כִּי אָֽנֹכִי שְׁלַחְתִּ֫יךָ voici le signe (montrant) que je t’ai envoyé.
f 3) On trouve aussi comme objet la proposition relative : Gn 44, 1 וַיְצַו אֶת־אֲשֶׁר עַל־בֵּיתוֹ il ordonna à celui qui était à la tête de sa maison (§ 158 l).
g 4) Une action verbale comme objet d’un verbe, quand elle ne forme pas une proposition, s’exprime ordinairement par l’infinitif,
- ↑ Pour la construction fréquente וַיַּרְא וְהִנֵּה cf. § 177 i.
- ↑ Avec אמר, outre le discours direct et indirect, avec ou sans כִּי, on trouve encore l’inf. précédé de ל : 2 Ch 6, 20 אָמַ֫רְתָּ לָשׂוּם שִׁמְךָ שָׁם (opp. parall. 1 R 8, 29 אָמַ֫רְתָּ יִֽהְיֶה שְׁמִי שָׁם).
- ↑ Rarement avec d’autres verbes, p. ex. avec הִגִּיד annoncer dans Néh 2, 18.
- ↑ Comp. le phénomène analogue du casus pendens (§ 156). Ainsi on pourrait dire avec les mots de Gn 34, 8 (§ 156 b) יְדַעְתֶּם שְׁכֶם בְּנִי כִּי חָֽשְׁקָה נַפְשׁוֹ בְּבִתְּכֶם. — On trouve un complément circonstantiel anticipé dans Dt 31, 29 je sais qu’après ma mort… ; Eccl 7, 22.