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passionnément les courses, où des paris considérables sont souvent engagés. Ils sont d’habiles et hardis cavaliers.


CHAPITRE XIII.


Je demeurai encore un mois environ au fort Vancouver, et je le quittai pour me rendre, avec M. Mackensie, marchand principal, à la ville d’Orégon, où la compagnie possède un établissement. Après avoir descendu la Columbia près de cinq milles, nous entrâmes dans l’embouchure de la rivière Walhamette, que nous remontâmes à une distance de vingt-cinq milles jusqu’à Orégon, en passant par des habitations qui deviendront un jour des villes. Orégon-City possède environ quatre-vingt-quatorze maisons et deux ou trois cents habitants. Il y a deux églises, l’une méthodiste, l’autre catholique, deux hôtels, deux moulins à farine, trois moulins à scies, quatre entrepôts, deux horlogers, un armurier, un homme de loi et des docteurs ad libitum. La ville est située près de la chute de la Walhamette, haute d’environ trente-deux pieds.

Les avantages que l’eau présente en ces lieux sont des plus considérables et des plus lucratifs. Le docteur M. Langhlin, ancien facteur principal de la compagnie de la baie d’Hudson, obtint la location de cet empla-