M.
15. M finale donne n : mediran cimpar 105. Homo man 1 est une graphie savante.
W germanique
16. W germanique reste intact dans notre texte :
- uuindicas uuintinga 116 (a. fr. guinche)
- uuanz irhiner 118.
Hiatus
17. Comme il fallait s’y attendre, les Gloses de Cassel montrent l’E ou l’I latin en hiatus déjà résolu en jod, phénomène qui est du reste de l’époque latine. Le jod peut être écrit de trois manières : par i :
- laniu vestid uulinaz 165
- lini vestid lininaz 166.
par g :
- intrange indinta 54,
enfin par e conformément à l’orthographe latine :
- calcanea fersna 33
- dolea 120 = DOLIA (a. fr. doille).
qui est une graphie contraire,
- mallei slaga, hamar 148 (a. fr. mail).
Il faut admettre que dans sicleola 127, l’e est purement graphique, puisque dans le suffixe -EOLUS l’E était déjà tombé dès l’époque latine (cf. du reste caldarola chezi 133).
Les groupes BI, PI, VI ne sont pas altérés :
- labia lefsa 21
- tibia pein 30
- gulvium noila 180
Y a-t-il des exemples où I en hiatus ait passé dans la syllabe tonique ? Il en est deux, en tous cas, qui semblent assurés ; c’est manneiras parta 139 et camisa pheit 112. Mansione selidun 95 fait exception. Dans fomeras uu[a]ganso, on constate la disparition totale de l’i ; je renvoie pour ce mot au § 6.
Sur CE, CI, ZI ayant la valeur ts ou tch, voir § 12.