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fut encore plus aise quand, peu après, le domestique partit de son plein gré.

(Conté en 1880 par Jean Le Tanneur, d’Ercé.)


Dans le conte précédent, qui par plus d’un point ressemble à celui-ci, se trouve l’épisode du morceau de chair que le premier fâché doit se laisser enlever et qui figure dans plusieurs récits de pays très-différents.


En France, on le retrouve dans Fanch Scouarnec, conte breton de Luzel (Mélusine, col. 465), où il est suivi d’observations de M. Reinhold Kœhler, qui cite un grand nombre de similaires étrangers ; Janvier et Février, autre conte de Luzel (cinquième rapport, p. 29) ; Les trois Frères, le Maître cruel et le Tartaro, conte basque recueilli par Webster ; Jean et Pierre, conte lorrain de M. Cosquin, qui le fait suivre d’une intéressante dissertation. On peut aussi consulter les notes mises par M. Loys Brueyre à la suite du conte anglais Jack et les Géants, p. 25 des Contes populaires de la Grande-Bretagne, et la Mythologie zoologique de M. de Gubernatis, t. I, p. 499, qui vise surtout les coups de poing à recevoir. (Cf. aussi sur cet épisode le Jeune géant, de Grimm.)