Page:Paul Sébillot - Littérature orale de la Haute-Bretagne.djvu/223

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présenta tout à coup devant sa sœur, qui se promenait dans une des avenues qui conduisent au château. Il lui dit qu’il était en enfer, et qu’elle et son mari y iraient aussi, s’ils ne se hâtaient de changer de conduite. Après avoir achevé ces recommandations, il sembla tout en feu et disparut.


D’après une autre légende, le beau-frère de M. de la Garaye lui apparut un jour qu’il se promenait dans son avenue ; il était tout en sueur, et une des gouttes qui perlaient sur son front, étant tombée sur la main de M. de la Garaye, elle le brûla comme de l’eau bouillante. D’autres disent qu’elle tomba sur l’herbe et que l’herbe jaunit aussitôt. M. de la Garaye. averti par cette apparition, se convertit, et, à l’endroit où il l’avait vue, il fit bâtir la chapelle qui existe encore.