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— Ma grand’mère, mes parents m’ont recommandé de voir si vous aviez des poux dans la tête. Ah ! s’écria-t-elle, comme vous avez les cheveux rudes !

— C’est l’âge, mon enfant.

— Comme vous avez de grandes dents !

— C’est pour te manger, dit le loup, qui, en disant ces mots, se mit à la croquer.

(Conté en 1878 par Constant Joulaud, de Gosné.)


La première partie de ce récit, qui se compose de deux contes soudés, se trouve sous une forme plus vive dans la Mort du Rat, Contes populaires de la Haute-Bretagne, n° LV. On peut comparer à ces deux contes : Ce qu’il faut pour coudre la peau d’un rat, conte recueilli dans l’Ardèche par M. V. Smith, et publié en patois dans Mélusine, col. 426, et un conte italien d’Imbriani, analysé par M. Marc Monnier, Contes populaires en Italie, p. 96.

La seconde n’est autre qu’une version campagnarde du Petit Chaperon Rouge.