Page:Paul Sébillot - Littérature orale de la Haute-Bretagne.djvu/291

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Il en a trouvé une sur son lit qui pleurait, (bis)
Lui a demandé : Belle, qu’avez-vous à pleurer ?
Ri tinton, etc.
Lui a demandé : Belle, qu’avez-vous à pleurer ? (bis)
— Comment ne pas pleurer ? on dit qu’vous nous quitté[1].
Ri tonton, etc.
Comment ne pas pleurer ? on dit qu’vous nous quitté, (bis)
— Ceux qui vous l’ont dit, belle, ont dit la vérité.
Ri tinton, etc.
Ceux qui vous l’ont dit, belle, ont dit la vérité ; (bis)
Les chevaux sont aux portes, tout sellés, tout bridés.
Ri tinton, etc.
Les chevaux sont aux portes, tout sellés, tout bridés ; (bis)
Faut plus que la houssine pour les faire avancer.
Ri tinton, etc.
Faut plus que la houssine pour les faire avancer, (bis)
Sourd’ous, sourd’ous, mes gars, sourd’ous à vous chauffer.
Ri tinton, etc.
Sourd’ous[2], sourd’ous, mes gars, sourd’ous à vous chauffer, (bis)
J’n’ai plus qu’mes lits à faire et mes vach’s à tirer.
Ri tinton, tinton, la lirette.
Ri tinton, tinton, la liré.
  1. Sic ; c’est la prononciation ordinaire vers Loudéac.
  2. Forme contractée de : sourdez-vous, montez.