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Et je n’sommes jamais le dernier
À sortir de la mâsse.
Toujours le keuté dans l’chantiau :
Pour té, Margot, qu’j’endure de miaux, (bis)
Pour té, Margot, que j’endure !
J’ons cor un ben pus biau chapé,
Qu’stulà qu’est su ma tête,
Mais c’est pour mett’ o les dimanches
Et pais les jours de fêtes,
Pour aller va mon Isabiau.
Pour té, etc.
Quand c’est que j’chanton au lutrin,
Je somme emmêle les prêtes,
Et si j’savions queuque brin d’latin,
J’serions teurtous leux maît’es,
Pour chanter un Tantum ergo.
Pour té, etc.
L’autre jou je prin mon fusi,
Et j’m’en fus zà la chasse,
Et je tiris su n’un crapé gris,
Crayant qu’c’tai une bégasse,
C’était cor pour mon Isabiau.
Pour té, etc.
C’est o les filles de d’sez nous
Que je jeue ben mon rôle,