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Page:Paul Sébillot - Littérature orale de la Haute-Bretagne.djvu/388

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71.

I’ y a trée (trois) métiers d’fainiants : les chassous, les pêchoux et les oësillous (les oiseleurs). (Plénée-Jugon.)

Cf. Dr Perron, p. 42 (Franche-Comté) ; prov. languedocien et niçois, ap. Rolland, Les Oiseaux sauvages, p. 190.

72.
Jamais cerne (cercle) à la lune
N’abattit mât de hune ;
Mais quand il est au soula (soleil),
Il abat le mât et l’éta’. (Plévenon).
73.

Jamais chat ganté n’a fait bonne prise. (M.)

Cf. Sauvé, p. 7, no 24.

74.

Jamais grand nez n’a diffamé (abîmé, gâté) beau visage. (M.)

75.

Jamais lessive n’est restée à sécher. (E.)

76.

J’en aime autant le oui comme le non. — Je n’ai pas grande confiance en lui. (S.-C.)

77.

Je t’avas ben dit que t’en licheras ton keûté (couteau). (M.)

Cf. Lespy, pr. XLV, p. 51 (Béarn).

78.

J’étiens comme les chats : je parliens toutes les langues. (S.-C.)

79.

J’étions comme les mauvais chiens : je houamions (aboyions), et je n’avancions point. (S.-C.)