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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/344

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MON BERCEAU

descendre au rang de misérables brocanteurs de papiers, de titres, cela les empêcherait d’être soupçonnés de se livrer à de noirs calculs, à de sombres complots contre le marché libre : le public ordinaire de la Bourse, avide de sécurité et de garanties, applaudirait des deux mains, n’en doutez pas, à l’attitude énergique du ministre soucieux, avant tout, de faire respecter la loi, toute la loi, aussi bien par MM. les agents de change que par le premier citoyen venu.

La conclusion sera toujours la même : la suppression pure et simple du monopole des agents de change s’impose plus impérieusement que jamais. L’opinion publique la demande, la veut et l’exigera.