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à votre confiance, comme nos imaginations répondaient aux accords de l’orgue. Racontez-moi vos pensées et vos peines ; j’aurai le plaisir de l’auditeur, et vous celui de l’organiste.

— Eh bien ! je vous promets de vous les raconter.

— Mais quand donc ?

— À la première occasion.

Miss Nancy se rapprocha de son père. Cette promesse lui était échappée sous l’influence de la musique et du bel orgue de Donato del Piano. Au lieu de rechercher l’occasion, elle parut la craindre et la fuir. Je me dépitais, lorsque je vis entrer dans ma chambre le curé de la paroisse, en surplis, et suivi d’un enfant de chœur portant l’eau bénite. Je m’attendais à quelque demande d’aumône. Le curé se tourna vers le lit, l’aspergea copieusement, et fit voler en l’air l’eau bénite, dont une large goutte tomba sur mon papier à lettres.

— Signorino, me dit le bonhomme, excusez-moi ; c’est l’usage dans notre pays de porter