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la porte. Agata elle-même parut a son balcon pour regarder les toilettes des belles dames.

Parmi les curieux se trouvait un garçon de dix-huit ans qu’on appelait Zullino, surnom qui dérive, je ne sais comment, de Vincenzo, car il n’y a rien d’arbitraire ni de capricieux comme nos diminutifs. Zullino était un Sicilien de race normande. Il avait l’esprit gai, le cœur fier et les bras très-robustes. Pour éviter l’affront d’un refus, il n’avait jamais parlé plus tendrement à Agata qu’aux autres jeunes filles, et se tenait pour dit qu’elle ne voulait pas d’amoureux. En regardant la fille du tailleur, Zullino s’aperçut qu’elle avait mis des roses dans ses cheveux.

— Dona Gattina, lui dit-il, je sais bien pourquoi vous vous couronnez de fleurs.

— Eh ! pourquoi cela, don Zullino ?

— Parce que vous seriez bien aise d’aller au bal avec toutes ces belles dames qui vous passent devant le nez. Ne pouvant pas le faire, vous vous parez toute seule, et il y a fête dans votre chambrette.

— J’en conviens, don Zullino. Je n’ai jamais