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Au second acte, nous sommes dans le château de Zamoski, homme de six pieds, œil flamboyant, longue barbe, pantalon collant d’un rouge féroce. Aussitôt que ce tyran peu délicat aperçoit sa belle prisonnière, il se donne de grands coups de poing à s’enfoncer la poitrine, pour exprimer qu’il devient subitement amoureux d’elle ; il passe neuf fois la main dans ses cheveux pour faire entendre que sa raison s’égare ; puis il arpente la scène d’une vitesse incroyable, en décrivant autour de la dame des cercles de plus en plus étroits. Vainement Floreska se jette à ses genoux, il lui répond par un grincement de dents. Elle lui oppose son enfant, il saisit l’enfant, le lance à son confident, qui le jette à un autre soldat, et en une seconde le pauvre chérubin va rebondir de main en main jusqu’au fond du théâtre. Le tyran s’irrite de l’opposition. Bientôt il n’a plus d’humain que ses gants blancs, et l’héroïne va être dévorée, lorsque la mère de Zamoski paraît et prend l’infortunée sous sa protection. Cet incident n’arrête que pour un