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les Anglais, qui ne s’émeuvent pas d’une bagatelle, aussi n’en manque-t-il pas un, de ceux qui se trouvent en Sicile, au carnage de la pêche des thons.

C’est un grand plaisir que de rencontrer en voyage des gens éclairés qui discernent la vérité, s’amusent du pittoresque et sentent la poésie ; de ces gens dont la conversation vous épargne du temps et des recherches.

La veille de mon départ de Palerme, je me trouvais auprès d’une personne obligée par état de s’entendre à juger les hommes, à étudier les mœurs et à deviner les caractères. Je pensai que j’allais recueillir, en causant, de bons renseignements sur le pays. Nous parlions du miracle de la statue de saint François de Paule, et je disais que le sentiment religieux est profondément établi dans le cœur dès Siciliens.

— C’est une erreur, me répondit-on. Ils sont superstitieux et non religieux. Il y a plus de religion en France.

— Tâchons de nous expliquer, repris-je.