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Page:Pauphilet - Contes du jongleur, 1932.djvu/144

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CONTES DU JONGLEUR

rites se reployaient, moins blanches, sur ses pieds nus. Parvenue à la petite porte du jardin, elle l’ouvrit et se trouva dans la rue.

La lune étant fort claire, elle marchait du côté de l’ombre ; le hasard la mena juste au pied de la tour où était Aucassin. C’était une vieille tour flanquée de piliers, fendue et crevassée en maint endroit. Comme elle passait là, Nicolette entendit par une fente une voix qui pleurait. Elle se blottit contre un pilier, se serra dans son manteau et passa la tête dans la fente, pour écouter Aucassin.

XIII

Nicolette s’appuie au pilier ;
elle écoute la voix qui la pleure,

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