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Page:Pauphilet - Contes du jongleur, 1932.djvu/32

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CONTES DU JONGLEUR

joindre à leur tournoi. Prends cette tunique et porte-la au plus riche des trois, messire… (elle lui dit le nom du chevalier). Dis-lui que, s’il désire mon amour autant qu’il le prétend, il doit demain, au tournoi, revêtir pour toute armure cette belle tunique ; il a le droit d’y ajouter heaume, chausses de fer, écu et épée, mais rien de plus. S’il accepte, reviens aussitôt vers moi. Sinon, va trouver messire… (elle lui nomma l’un des deux autres), et fais-lui la même proposition. S’il refuse aussi, porte la tunique au troisième, — c’est celui qui t’a parlé le dernier ce matin, au départ, — et tiens-lui le même langage qu’aux deux autres. »

L’écuyer part, retrouve le chevalier qu’on lui avait indiqué en premier,

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