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§ 2. Le Kang-Kao dit encore : « Renouvelle ou fais nouveau le peuple. »

§ 3. Les Odes disent :[1]

« Quoique le royaume de Tchèou fût très-ancien (eût des habitudes invétérées),
» Wen-Wang, en se conformant à la volonté du ciel, opéra une rénovation. »

§ 4. Cela prouve qu’il n’y a rien en dehors du pouvoir du sage, quand il veut user de tous ses efforts pour parvenir à la perfection.

Le Second Chapitre qui précède explique ce que l’on entend par renouveler le peuple.


CHAPITRE III.


§ 1. Les Odes disent :

« C’est dans un rayon de mille Li (cent lieues) de la résidence royale
» Que le peuple aime à fixer sa demeure[2]. »

§ 2. Les Odes disent :

« L’oiseau jaune au chant plaintif miên-mân
» Demeure dans le creux touffu des montagnes[3]. »

Tseu (Confucius) observe :

« En se reposant, l’oiseau connaît le lieu qui lui est convenable ; est-ce que l’homme n’en sait pas autant que l’oiseau ? »

    admirer dans nos salons, portent de semblables inscriptions analogues aux lieux et aux objets sur lesquels elles se trouvent inscrites. Souvent le titre d’un livre porte le nom de la bibliothèque de l’auteur. Partout, une sentence morale frappe les yeux, orne l’esprit et inspire des sentimens de vertus, comme dans l’institut de Pythagore.

  1. Le Chi-King, livre des vers ou des Odes, recueillies par Confucius.
  2. Chi-King, Chang-Soung, ode 3.
  3. Chi-King, Siao-Ya, ch. 8, ode 6.