§ 3. Les Odes disent :
Comme roi, il faisait consister la perfection[1] ou la première qualité d’un prince, dans l’humanité, qui est la bienveillance universelle ; comme ministre, dans le respect ; comme fils, dans la piété filiale ; comme père, dans la tendresse paternelle : comme membre de la société, dans la sincérité et la fidélité.
§ 4. Les Odes disent :
Comme on divise et polit l’ivoire, l’homme sage embellit son esprit en étudiant la suprême raison. Comme on taille et polit les pierres précieuses, il corrige et orne sa personne. Les expressions : qu’elle est exquise ! qu’elle est imposante ! désignent la vénération qu’inspire sa vertu. Qu’elle est resplendissante ! qu’elle est illustre ! expriment combien cette vertu est majestueuse et belle. La vertu de l’homme sage ne peut jamais
- ↑ Le point de repos, ou l’état de perfection auquel on doit tendre et dans lequel on doit se fixer. « Le saint homme ou le sage, dit Tchoû-hi, ne s’arrête que lorsqu’il est parvenu au souverain bien ou à la perfection. »
- ↑ Chi-King, Weï-Foung, ch. 5, ode 1, à la louange du prince Ou-Koung, désigné par les deux caractères Kiun-tseu, qui signifient homme supérieur, homme sage et prince.