tue, après lui avoir fait faire un tour complet sur son axe.
Pendant que les aides font exécuter au corps de la vache ce mouvement de rotation, le vétérinaire, avec la main engagée dans la cavité vaginale, cherche, par un effort en sens contraire, à immobiliser la matrice, à empêcher qu’elle ne suive l’impulsion communiquée au reste du corps. Si les tours de spire se desserrent c’est une preuve que la rotation du corps de la vache se fait dans le bon sens ; dans le cas contraire il faut opérer le roulement dans un sens opposé. On emploie souvent les expressions rouler la vache de droite à gauche ; la rouler de gauche à droite.
L’animal étant sur le côté droit, on pourra le coucher sur le côté gauche en le faisant rouler ou sur le dos ou sur le sternum ; dans les deux cas la rotation se fera de droite à gauche et pourtant la torsion sera inverse.
Pour éviter toute cause d’erreur, il doit être bien entendu que, chaque fois que l’on dira rouler une vache de droite à gauche, l’animal devra être couché sur le côté droit, puis sur le dos et enfin sur le côté gauche ; il en sera de même lorsque l’animal devra être roulé de gauche à droite.
La rotation de la vache doit-elle être faite dans le sens de la torsion, ou en sens contraire ? Tous les auteurs ne sont pas d’accord à ce sujet ; mais il faut croire que cette différence d’opinion tient à ce qu’ils n’entendent pas ou plutôt ne font pas le roulement