le bouton terminal arrivant au niveau de l’extrémité de l’index. On porte la main ainsi armée dans le vagin ; on cherche l’orifice du col, dont, au surplus, la position exacte a dû être reconnue par une exploration préalable ; on y engage le bistouri, en le faisant glisser peu à peu dans la main par un mouvement alternatif des doigts ; on le fait pénétrer à la profondeur voulue ; on tourne le tranchant du côté où l’incision doit être faite et l’on incise comme il a été dit ci-dessus.
Si l’on se sert du lithotome, le manuel est encore plus simple. Au moyen du régulateur dont est muni le manche, on arrête le degré d’ouverture que l’on veut donner à la lame ; cela fait, le lithotome fermé est introduit dans le col de l’utérus, puis l’on appuie le pouce sur le levier qui fait saillir la lame hors de la tige conductrice, et l’on débride en retirant l’instrument.
Il est rare qu’une seule incision suffise ; presque toujours il en faut deux, trois ou même quatre, que l’on dispose en rayonnant au pourtour de l’orifice. Il vaut mieux, du reste, multiplier les incisions que de les faire trop profondes : il faut qu’elles permettent un certain degré de dilatation, mais il faut éviter qu’elles intéressent jamais toute l’épaisseur du col, à cause des accidents graves qui en pourraient résulter.
Quant aux points sur lesquels on doit faire les incisions, les praticiens ne sont pas d’accord. La plupart cependant sont d’avis qu’il faut éviter de les faire à la partie inférieure, à cause du danger de blesser la vessie ou le canal de l’urètre qui sont en rapport im-