mondes détruits) redevinrent des eaux, ce fut le seigneur qui créa.
— « Là où se tenait le maître du monde, là il se mit à méditer ; et comme des esclaves qui servent leur maître, les Védas (sortis de sa bouche) vinrent tous auprès du seigneur qui méditait (et dirent) :
— De chacun de ceux qui adorent, l’esprit attentif, de tous ceux-là tu es l’âme, Ô toi le saint par excellence ! — Plus qu’aucun autre tu es le dieu du monde, celui qui se livre à la méditation a pour but de méditer sur la manière de le servir ! — À beaucoup de récits tu es mêlé, ô saint personnage ! tes actions sont ce qui cause la joie des êtres ; — tu es, ô seigneur ! la purification des trois mondes, l’Océan dans sa profondeur, une preuve éclatante de tes actes ! — La récitation de tes noms et de tes attributs, ô seigneur ! est ce qui cause la prospérité des êtres doués de vie ; la science et la méditation sont ce qui conduit à connaître la nature ! — L’homme, dans la création, est pareil au fer ; dans l’océan du monde, il sombre, au lieu de rester à la surface ; — ce morceau de fer, sur quelle barque montera-t-il pour moins s’enfoncer dans l’eau ? Sur celle qui n’est point entraînée par le tourbillon de l’erreur. »
— « Ils célèbrent la grandeur de tes mérites, ceux qui connaissent la dévotion envers toi ; ceux que poursuit la crainte de la mort, ceux-là invoquent sans cesse le dieu qui tient en main l’arc de Vichnou.
— « L’homme même enveloppé de beaucoup de péchés est délivré de toute crainte s’il passe la nuit à méditer sur toi ; — le seigneur est l’illusion qui fascine la vie de tous, ceux qui habitent dans la maison (qui ne se sont point retirés des choses de la vie) ne connaissent pas la joie (de son service). — Ses pieds sont comme un étang plein de lotus sur