Page:Pavlovsky - En cellule, paru dans Le Temps, 12, 19 et 25 novembre 1879.djvu/39

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Il s’établissait une entente tacite entre nous à l’aide du bruit de nos pas.

— Il le fait pour que je l’entende, me disais-je en prêtant l’oreille aux pas accentués d’un détenu qui passait devant ma porte.

À mon tour, je frappais des pieds aussi fort que je le pouvais, en traversant le couloir, comme pour dire :

— Écoutez ! écoutez, mes amis, c’est moi qui passe près de vous !

La nourriture que l’on me donnait dans cette nouvelle prison était des plus mauvaises. Le gouverne-