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LA LÉVITATION UNIVERSELLE

mais alors, comment expliquer que la terre n’ait point retenu toujours au passage, par sa formidable attraction, des comètes passagères ?

Sans doute, a-t-on expliqué, Laplace le premier, que notre monde devait être entouré d’innombrables comètes retenues au passage, et qu’au-dessus de notre atmosphère, se trouvait un véritable cimetière de comètes ; il n’en est pas moins vrai que beaucoup d’entre elles, que l’on perçoit à l’œil nu, ou par le télescope, s’échappent et ne subissent que très légèrement notre attraction.

Avec la découverte des lois de la lévitation universelle, tous ces problèmes devinrent d’une clarté évidente. Du jour où l’on connut exactement, grâce à l’étude plus approfondie de la radio-activité et de la lumière, les phénomènes de dissociation de la matière, on comprit quelle force rectiligne formidable possédaient les comètes, à l’exemple des nébuleuses primitives. On comprit également tout le parti que l’on pouvait tirer de cette force radiante pour l’alimentation des machines et de l’industrie et ce problème, à la fin du vingtième siècle, prit une importance de tout premier ordre.

Du jour, en effet, où l’on avait commencé à dissocier la matière terrestre dans de grandes proportions, pour en extraire l’énergie utile, on avait remarqué, avec stupéfaction, une légère augmen-