nent elles-mêmes sans avoir comme on le croit à les transmettre les caractères et les perfectionnements de la race.
C’est sur ce principe très simple que l’on établit la construction des surhommes.
Après avoir isolé les cellules de reproduction de quelques beaux échantillons de la race, on se contenta de les éduquer, durant de longues années, en les greffant successivement sur des individus de toute espèce, sur des êtres humains ou sur des animaux. Par ce procédé, on agit ainsi comme on le faisait avec les écoliers d’autrefois, que l’on plaçait successivement dans plusieurs écoles préparatoires.
Au lieu de se préoccuper du corps entier de l’écolier, on se borna plus simplement à placer les cellules de production des futurs surhommes dans des corps différents, où elles pourraient compléter leur instruction, acquérir de la race et de l’expérience.
On eut ainsi, en observation, sur des lions, des oiseaux, des baleines, des chiens, des poètes ou des savants, soigneusement étiquetées, des cellules destinées à engendrer plus tard le corps savamment préparé des surhommes.