qu’au-dessus des préjugés du moment il n’était pas infâme puisqu’il était beau.
Le premier acte du Léviathan fut, on le conçoit, de détruire à tout prix le style, qui s’opposait irrémédiablement à son développement et l’esprit d’analyse scientifique, né depuis de longues années déjà, seconda merveilleusement ses efforts lorsqu’il prit son plein développement, au début du vingtième siècle.
Déjà, depuis la Révolution française, le style social se trouvait singulièrement compromis, et l’Empire avait indiqué, d’une façon suffisante, la tendance marquée des cellules sociales à se grouper dans un corps matériel homogène.
À la fin du vingtième siècle, le style des idées fut vivement attaqué par certains penseurs, qui, à l’exemple de Renan, s’efforcèrent de briser là ligne droite de notre vie intellectuelle, de la séparer en autant de fragments critiques s’appliquant successivement aux menus événements de la pensée quotidienne.
L’influence imposante de ce que l’on appela, fort justement, les grands singes allemands, ne manqua point non plus de troubler nos penseurs ; les méthodes scientifiques expérimentales firent le reste. Désormais, c’en était fait des principes immuables dirigeant chaque individu ; la synthèse