Page:Payen-Chevallier - Traité de la pomme de terre, 1826.djvu/37

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avoir pesées plusieurs fois de suite à des intervalles de trente à quarante minutes, on obtient chaque fois le même poids : le» tranches sont alors dures et cassantes-, on note les derniers poids obtenus ; ils indiquent directement en grammes le nombre de centièmes de substance sèche contenue dans chaque sorte essayée', et l'on conclut de la perte en poids, la quantité d'eau vaporisée. Si 1oo grammes d'une variété laissent pour résidu sec 26 grammes, on en concluera que cette variété contient sur cent parties 0, 76 d'eau, et o, 20 de matière sèche; on compare ensuite entre elles les variétés et leurs rapports entre ces résultatsFootNote( Le mode de dessication indiqué n'enlève pas la quantité d'eau absolue ; mais cela serait difficile sans altérer la matière végétale, et d'ailleurs la proportion qui reste, étant la même pour tous les essais, les relations sont suffisamment exactes. )

PARAGRAPHE IX.
De l'influence du sol sur la quantité de matière solide contenue dans les pommes de 'terre.

L'humidité et la sécheresse du sol, ainsi que nous avons eu l'occasion de le remarquer dans un grand nombre d'expériences, influent sur la composition des végétaux, et donnent lieu à des produits qui contiennent une proportion d'eau plus ou moins grande, selon que le terrain est plus ou moins humide. Nous allons essayer de démontrer l'exactitude de celte assertion, en réunissant dans un tableau les résultats d'expériences faites dans ce but. Ce tableau indique, dans ses trois colonnes, les données numériques obtenues, en comparant les quantités d'eau et de matière solide que contenaient les mêmes variétés plantées en même temps, et réunissant d'ailleurs toutes les autres circonstances semblables.