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Page:Payen-Chevallier - Traité de la pomme de terre, 1826.djvu/42

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Les produits d’une cinquième coupe n’ont pas différé de ceux de la quatrième.

M. Mollerat n’a point examiné les sels qui accompagnent la potasse.

La plante, privée de fanage par la première et la deuxième coupe, a eu le temps de s’en couvrir un peu avant la maturité des tubercules.

D’après les expériences ci-dessus, il est évident qu’il n’y aurait pas avantage, comme revenu, à recueillir la potasse d’un champ de pommes de terre dans une simple récolte. Mais il serait possible d’y en trouver, en faisant deux récoltes de potasse, dans une année, sur le même sol. Pour cela il faudrait planter la pomme de terre de bonne heure ; puis après la première coupe, qui doit précéder la floraison, il faudrait retourner la terre et faire une seconde plantation, qui aurait le temps de donner son fanage à l’état convenable avant la fin de saison ; d’ailleurs il serait inutile, comme il l’a dit, de tenter d’obtenir une récolte de fanage plus abondante sur une lige qui aurait déjà été coupée.

M. Mollerat termine cette note sur la production de la pomme de terre, en disant qu’il a observé que les engrais animaux poussent la végétation de la plante davantage vers le fanage, et que le plâtre, mêlé dans le sol, fait produire plus de tubercules.

Quel que soit au reste le mode que l’on ait adopté pour la coupe des fanes, et l’époque à laquelle on soit disposé à les incinérer, la construction du fourneau et les procédés d’extraction du salin et de la potasse, seront les mêmes. Nous allons les décrire.

Le lessivage des cendres devant produire des solutions qu’il est nécessaire de concentrer, on doit se proposer d’employer les fanes elles-mêmes, comme combustible, pour faire évaporer ces eaux ; le fourneau, que l’un de nous a fait construire pour brûler les tiges exprimées et sèches de l’arundo-saccharifera,