Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/109

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la cour ; les rayons du soleil l’éclairaient, l’aiguille marquait midi.

Rien ne m’inspire plus de tristesse, parmi les ruines, dit sir Fax, que le contraste qui se trouve entre le cadran solaire et l’horloge ; l’horloge se tait, il est l’œuyre de l’homme ; mais le cadran dit que le temps passe et ne finit jamais.

Un vieillard s’approcha d’eux, on pouvait juger, à sa santé et à sa gaieté, que le temps et non la peine ou la misère, était la cause des rides, dont son front était sillonné. Sir Forester lui demanda s’il pouvait leur donner des nouvelles d’Anthélia ; sa réponse fut négative. Sir Fax lui fit quelques questions sur la maison qu’ils avaient devant eux.

Cette habitation, répondit le vieillard, appartient à l’écuyer Openhaud ; mais il a été forcé d’aller vivre sur le