accélèrera ou ralentira les actes circulatoire et respiratoire, la température du sujet s’élèvera ou s’abaissera. Ce sera aussi la ramener à son rhythme que de calmer cet état d’excitation du cœur (palpitation) ou d’amender les états morbides des mouvements du flanc.
La chaleur se distribue parfois d’une façon inégale et se concentre plus particulièrement en certains points au détriment d’autres qui se refroidissent. Cet état vicieux de la calorification (bouffées de chaleur, froid aux pieds) peut devenir cause pathogénique, occasionner des congestions. Nous admettons cette répartition irrégulière de la chaleur, plutôt par analogie avec ce qui se passe chez l’homme, que par ce qu’on en sait dans notre médecine ; mais hâtons-nous de dire qu’elle nous paraît avoir peu d’efficacité dans le mouvement congestif, surtout si le sujet n’y est pas prédisposé.
4° Innervation. — Les médicaments influencent également les fonctions nerveuses ; chaque genre se spécialise dans son action, mais il est fort difficile, pour ne pas dire impossible, de déterminer les changements qu’ils provoquent dans les facultés morales. Nous savons bien que le café, les alcooliques à petite dose, agrandissent et fécondent notre pensée ; que le haschisch (chanvre indien) provoque en nous une sorte d’ivresse, d’extase voluptueuse, pendant laquelle s’exhalent des soupirs, et que suit un abattement plein de charmes ; ou bien