du travail, par un assainissement, par une réfection organique, moléculaire du monde du travail, et par lui de tout le monde économique, industriel. C’est ce que nous nommons le monde industriel, opposé au monde intellectuel et au monde politique, au monde scolaire et au monde parlementaire ; c’est ce que nous nommons l’économie ; la morale des producteurs ; la morale industrielle ; le monde des producteurs ; le monde économique ; le monde ouvrier ; la structure (organique, moléculaire) économique, industrielle ; c’est ce que nous nommons l’industrie, le régime industriel ; c’est ce que nous nommons le régime de la production industrielle. Le monde intellectuel et le monde politique au contraire, le monde scolaire et le monde parlementaire vont ensemble. Par la restauration des mœurs industrielles, par l’assainissement de l’atelier industriel nous n’espérions pas moins, nous ne cherchions pas moins que le salut temporel de l’humanité. Ceux-là seuls s’en moqueront qui ne veulent pas voir que le christianisme même, qui est la religion du salut éternel, est embourbé dans cette boue, dans la boue des mauvaises mœurs économiques, industrielles ; que lui-même il n’en sortira point, qu’il ne s’en tirera point à moins d’une révolution économique, industrielle ; qu’enfin il n’y a point de lieu de perdition mieux fait, mieux aménagé, mieux outillé pour ainsi dire, qu’il n’y a point d’outil de perdition mieux adapté que l’atelier moderne.
Et que toutes les difficultés de l’Église viennent de là, toutes ses difficultés réelles, profondes, populaires : de ce que, malgré quelques prétendues œuvres ouvrières,