ment, temporellement, (éternellement temporellement et temporellement éternellement), le mystérieux assujettissement de l’éternel même au temporel. Telle est proprement l’inscription de l’éternel même dans le temporel. Il faut faire les frais économiques, les frais sociaux, les frais industriels, les frais temporels. Nul ne s’y peut soustraire, non pas même l’éternel, non pas même le spirituel, non pas même la vie intérieure. C’est pour cela que notre socialisme n’était pas si bête, et qu’il était profondément chrétien.
C’est pour cela que lorsqu’on leur met sous les yeux la vieille chrétienté, quand on les met en face de ce que c’était dans la réalité qu’une paroisse chrétienne, une paroisse française au commencement du quinzième siècle, du temps qu’il y avait des paroisses françaises, quand on leur montre, quand on leur fait voir ce que c’était dans la réalité que la chrétienté, du temps qu’il y avait une chrétienté, ce que c’était qu’une grande sainte, la plus grande peut-être de toutes, du temps qu’il y avait une sainteté, du temps qu’il y avait une charité, du temps qu’il y avait des saintes et des saints, tout un peuple chrétien, tout un monde chrétien, tout un peuple, tout un monde de saints et de pécheurs, aussitôt quelques-uns de nos catholiques modernes, modernes à leur insu, mais profondément modernes, jusque dans les moelles, intellectuels à leur insu et qui se vantent de ne pas l’être, intellectuels tout de même, profondément intellectuels, intellectuels jusqu’aux moelles, bourgeois et fils de bourgeois, rentiers et fils de rentiers, pensionnés du gouvernement, pensionnés de l’État, fonctionnaires, pensionnés des autres,