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Page:Peguy oeuvres completes 04.djvu/338

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alors comme les malheurs se suivent et se ressemblent, et d’ailleurs que ça lui est bien égal, premièrement et d’ensemble il appelle, il attribue Vieille chanson le texte, ou l’un des textes les plus connus de notre très grand Du Bellay, (lui qui faisait alors profession de restituer, de restaurer la Renaissance française, surtout contre le dix-septième siècle, et surtout je pense parce qu’il devait compter que la Renaissance c’est plus près du Moyen-Âge, c’est donc plus romantique) ; (car il raisonnait généralement ainsi, pour ainsi dire) ; (je ne me dissimule d’ailleurs pas que si on lui disait qu’il a attribué de Du Bellay Vieille chanson, premièrement il dirait qu’il en a fait bien d’autres ; deuxièmement et surtout il ne croirait point, dans sa pensée, lui avoir fait tort ; peut-être au contraire) ; (car Vieille chanson dans sa pensée était certainement quelque chose de très bien. Il l’eût certainement fait affectueusement, respectueusement, honorablement et pour honorer. Il avait alors, naturellement, parce que c’était la mode, et il garda, il eut presque toujours un goût, un respect superstitieux de l’ancien, du vieux, en ce sens, ainsi entendu ; il en avait une considération mystérieuse, superstitieuse affectueuse ; toujours le bon révolutionnaire ; il pratiquait alors, (il pratiqua presque toujours, même ensuite, en même temps qu’il exerçait, qu’il excellait, qu’il faisait fortune dans le nouveau, professionnel, dans le progrès, professionnel, dans le moderne), une certaine superstition, une sorte de mystique du vieux.) (Une mystique de brocanteur.)

Deuxièmement il n’en cite que deux strophes, les deux premières, au lieu de trois qui sont également connues,