l’épaule. Pour parler assez grossièrement. Sous ces plis harmonieux, sous ces plis de vêtement incomparables, il faut, nous voulons savoir si la construction organique est correcte, s’il y a une construction organique, si l’être est correct, s’il est organisé, organique.
Et nous sommes conduits à nous demander s’il n’y a pas une tout autre sévérité, une tout autre organisation dans la rude pierre de Corneille.
§33. — Ce que nous demandons seulement ici, ce que nous constatons précisément en ce moment, ce n’est point ce que vaut la tragédie racinienne, ce que nous étudions, ce que nous voulons un peu considérer, c’est la relation que soutiennent entre elles les successives tragédies de Racine. Cette relation est qu’elles constituent, qu’elles sont la même, qu’elles sont toutes ensemble, à leur tour, année par année, la tragédie racinienne, déplacée seulement, comme glissant sur un registre annuel, sur un registre annuaire, je veux dire sur un registre par années ; ou, si l’on veut, que la tragédie racinienne passe d’année en année par (toutes) les tragédies de Racine. Que vaut ensuite la tragédie racinienne, ce qu’elle est, quelle elle est, comme elle est, cela, mes enfants, il y faudra un peu plus que des notes. Ce qu’elle est elle-même en elle-même précisément sous ces transformations, à travers ces déplacements. Dans tous ces cas, sous tous ces revêtements.
§34. — Note sur note. — Les querelles elles-mêmes de Racine avec ses maîtres jansénistes, si âcres, si cruelles elles-mêmes, les ingratitudes de ce cœur ingrat ne prouvent nullement qu’il ne fût point janséniste,