Ainsi tout le romain de Polyeucte est déjà en germe, en origine dans Horace, et le chrétien y est déjà doublement, triplement annoncé, promis, par l’héroïsme, par le civique, par une sorte de sainteté antérieure, par une rigueur, par une rudesse (qui se retrouvera si tendre dans Polyeucte et qui est déjà si tendre en réalité dans Horace, et surtout dans le vieil Horace) ; par le romain, par le temporel romain, par la destination temporelle de Rome. Par le point d’origine de l’Empire.
Cette promotion d'Horace à Polyeucte étant marquée dans la matière, dans le détail notamment par cette promotion que nous avons rencontrée du système lié, des deux vers, des deux rimes en ort.
De la troisième part enfin non plus seulement tout le romain de Polyeucte, la force romaine, mais tout l’impérial romain, l’empire, la clémence romaine, la paix romaine, la majesté romaine impériale, jus atque lex, le droit et la loi, l’administration, le droit romain, la loi romaine, la force romaine, toute la grandeur temporelle, tout ce qui porte le spirituel et l’éternel de Polyeucte, la province romaine.
Gendre du gouverneur de toute la province ;
la province asiatique, (Achaïe), Arménie, Judée, le gouverneur, les intérêts romains, le procurateur de Judée, la préfecture, (donc bientôt l’évêque, l’évêque romain), et aussi tout le Romain philosophe, le paganisme philosophe et adouci, Sévère, qui fait une part si importante de Polyeucte, qu’on oublie généralement, qu’on méconnaît, Félix, Pauline même et surtout dans toute sa vie antérieure sont posés d’abord, sont préparés, sont