et toute cette barbarie, qui est proprement la barbarie.
Le débat n’est pas entre les héros et les saints ; le combat est contre les intellectuels, contre ceux qui méprisent également les héros et les saints.
Le débat n’est point entre ces deux ordres de (la) grandeur. Le combat est contre ceux qui haïssent la grandeur même, qui haïssent également l’une et l’autre grandeurs, qui se sont faits les tenants officiels de la petitesse, de la bassesse, et de la vilenie.
C’est ce que l’on verra, ce qui éclate avec une évidence saisissante dans les papiers de cette famille républicaine fouriériste. Ou plutôt, car c’est un peu moins compact, un peu moins tassé, dans les cahiers de cette famille de républicains fouriéristes. Mon Dieu, s’il y a des lettres de Victor Hugo, eh bien, oui, nous les publierons. Nous ne serons pas méchants. Nous ne ferons pas exprès d’embêter cette grande mémoire. Mais ce que nous publierons surtout, ce sont les dossiers, ce sont les papiers des Milliet. On y verra comment le tissu même du parti républicain était héroïque, et ce qui est presque plus important combien il était cultivé ; combien il était classique ; en un mot, pour qui sait voir, pour qui sait lire, combien il était ancienne France, et, au fond, ancien régime.