Page:Peguy oeuvres completes 08.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

OEUVRES POSTHUMES ressemble si étrangement, qui s'apparente si étrange- ment aux singulières coupes inventées, introduites dans les Châtiments beaucoup plus que partout ailleurs. Par le plus grand tambour qui ait battu dans le monde et qui ait roulé depuis le commencement du silence du chœur antique.

Air : Malbroug s'en va-t-en guerre, dit cette vieille édition de Beaumarchais dans le Théâtre d'autrefois, chefs-d 'œuvres de la littérature dramatique. — Sur Vair de Malbrouck, dit cette vieille édition des Châ- timents, grande, plate, en deux colonnes, Hetzel, illus- trée, où tout un peuple a appris par cœur les Châtiments.

Sur Vair de Malbrouck.

Dans l'affreux cimetière,

Paris tremble, ô douleur, ô misère !

Dans l'affreux cimetière

Frémit le nénuphar.

Gastaing lève sa pierre,

Paris tremble, ô douleur, ô misère !

Castaing lève sa pierre

Dans l'herbe de Glamar,

Et crie et vocifère, Paris tremble, ô douleur, ô misère ! Et crie et vocifère : — Je veux être César !

Cartouche en son suaire. . . 78

�� �