Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/182

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Bulletin des Professeurs catholiques de l’Université, écrit M. Laudet, du 20 juillet 1911, qui paraît à Coutances et qui, de son aveu, a 190 abonnés, parmi lesquels trente-trois abonnés fermes n’ont pas encore acquitté leur abonnement,… ». — M. Laudet s’amuse beaucoup de ce Bulletin qui paraît à Coutances, qui de son aveu a 190 abonnés, parmi lesquels trente-trois abonnés fermes n’ont pas encore acquitté leur abonnement. Ceci est à la page 271. Il y revient à la page 273 : « d’autre part Péguy n’en est pas réduit à ne trouver d’hospitalité pour sa prose qu’à Coutances dans le Bulletin des Professeurs catholiques de l’Université qui a 190 abonnés, parmi lesquels 33 abonnés fermes n’ont pas encore acquitté leur abonnement. » Ce doublon ne lui suffit pas. Il raille. Il jubile. Il est comme Rudler. Lui non plus il n’est pas un geignard. Il est façonné d’autre sorte. Il recommence à la 278 : « Le journal qui a publié cette pauvre littérature, c’est-à-dire le Bulletin des Professeurs catholiques de l’Université, qui n’a que 190 abonnés fermes dont 33 n’ont pas encore acquitté leur abonnement,… ». On sent qu’il y tient. Il est fasciné par ces 190 abonnés dont 33. Ce n’est pas un homme qui fait deux fois la même plaisanterie. Il ne la fait que trois fois. Il n’est pas comme moi. Il n’est pas lourd dans ses plaisanteries.

Les abonnés du Bulletin, (les 190 abonnés, moi aussi), savent que Lotte se fait un devoir, (ne se considérant que comme un simple gérant), de rendre compte régulièrement à ses abonnés de la situation du Bulletin. Je pense qu’il le fait régulièrement dans tous ses numéros. En tout cas il l’a fait dans son numéro 7, du 20  Juillet