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Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/233

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article. Naturellement il ne le retire pas purement et simplement. Ce serait trop simple. Il dit que M. le Grix ne l’a pas dit et que c’est moi qui ai dit qu’il l’avait dit. C’est classique.

Je ne puis plus rien dire à cela. Tous mes textes sont sur table. Il faut que M. Laudet croie pouvoir bien compter sur la paresse d’esprit de ses abonnés et lecteurs habituels pour qu’il ne craigne point qu’ils aillent chercher dans son numéro 24, du 17 juin 1911, les textes mêmes que j’ai cités et qu’il nie dans son numéro 32 du 12 août 1911.

Quand un débat en est arrivé à ce point il n’y a plus rien à dire. M. le Grix écrit certaines lignes, certaines phrases, certains mots et les publie dans la Revue hebdomadaire. Je les cite. Aussitôt M. Laudet les nie dans la Revue hebdomadaire.

Si l’on veut dire que M. le Grix n’avait peut-être pas vu tout ce qu’il écrivait quand il écrivait ce qu’il écrivait dans la Revue hebdomadaire, et que c’est moi qui le lui ai fait voir, et qui le lui ai fait voir publiquement, et qu’alors, à ce moment-là, à ce deuxième moment il aurait certainement mieux aimé ne pas le voir, et surtout, si je puis dire, qu’il aurait mieux aimé ne pas le voir de ma main, que je ne le lui fisse pas voir, que ce ne fût pas moi qui le lui fisse voir, et surtout que je ne le lui fisse pas voir publiquement, cela c’est une autre défense de M. le Grix, c’est un autre système de défense, auquel je ne serais pas éloigné de souscrire. Je suis assez porté à croire qu’en effet M. le Grix n’avait pas vu du tout tout ce qu’il écrivait. Peut-être, sans doute était-il poussé par d’autres, par d’autres plus malins, qui ne se sont