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Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/290

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§ 307. — Et encore, et enfin, — s’il peut y a voir une fin, — M. le Grix, — puisqu’on veut qu’il soit, — M. le Grix sait-il encore assez du plus beau latin qu’il y ait pour entendre les différents degrés de cette invocation remontante et à chaque fois descendante d’un degré :

Per mysterium sanctae Incarnationis tuae, libera nos, Jesu ;

Non. Je suis si honteux. J’ai un tel sentiment de ma bassesse de citer, de copier ces textes rituels, ces textes liturgiques pour achever de triompher dans ces misérables querelles que je n’ai pas le cœur de les invoquer ici intégralement, dans leur plein, dans cette sorte de perpétuelle ascension graduellement retombante, graduellement descendante. Je n’en citerai, je n’en produirai que les frontons. Je n’y mettrai point les colonnes montantes. Les cinq frontons parallèles en hauteur successivement descendants. J’ai dit le premier. Je laisse le premier. Puis :

Per nativitatem tuam ;

Per infantiam tuam ;

Per divinissimam vitam tuam ;

Per labores tuos.

Il est même remarquable, — s’il est permis de parler ici ainsi, — combien le mot labores, au moins dans le