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d’Arc imaginée par Péguy était trop raisonneuse pour pouvoir croire à des Voix ; » — Il y aurait à faire de curieuses recherches et une histoire des variations des textes de M. le Grix dans les textes de M. Laudet. Ces variations auraient toujours lieu dans le même sens, qui est le sens des atténuations. Ce serait proprement une histoire des faiblissements. Si je voulais moi aussi faire jouer les grands mots, invoquer le faux et la fraude, qu’est-ce que je n’aurais pas à dire ici.
M. Le Grix lui-même | M. Le Grix dans M. Laudet | |
(Revue hebdomadaire, numéro 24, du 17 juin 1911, page 417, ligne 20) | (Revue hebdomadaire, numéro 32, du 12 août 1911, page 279, ligne 7) | |
« — Je l’imaginais plus naïve. Comment, sans cela, en eût-elle cru ses voix ? » | « Oui, M. Le Grix, dans l’article du 17 juin, a dit que la Jeanne d’Arc imaginée par Péguy était trop raisonneuse pour pouvoir croire à des Voix ; » |
Un censeur verrait ici quelque altération d’un texte. Je dirai seulement que ceci est un tableau synoptique et nous nous quitterons sur cette bonne parole.
Péguy