Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/318

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comment ça s’appelait sous Charles V, mais je sais que sous Poincaré ça s’appelle une pleutrerie.

L. — h). — Quand je reçus cet article par la figure, comme je ne pouvais raisonnablement pas m’en prendre à un conseiller du roi Charles V, (ma compétence bien connue s’arrête au règne de Charles VII), (en remontant), et comme ma lâcheté bien connue fait que je ne voulais pas me mettre mal avec cette puissance qu’est un conseiller du roi, je fis ce que je devais ; je m’en pris et je remontai directement au directeur M. Rudler. Il est de règle que le gérant couvre judiciairement et que le directeur couvre pour l’honneur. Et même pour la littérature. Qui ne se confondent pas toujours. Je m’en pris donc à M. Rudler, (c’était dans le Laudet), et lui adressai par écrit quelques paroles qui n’étaient point dénuées d’une certaine sévérité. C’est la règle que le directeur couvre les pseudonymes, quand ils ne se couvrent ou ne se découvrent pas eux-mêmes. Non seulement M. Langlois laissa M. Rudler payer pour lui. Non seulement M. Langlois laissa M. Rudler exposé à ma célèbre cruauté. Mais depuis plus de dix-huit mois que ça c’est passé M. Langlois n’a jamais demandé à reprendre sa place, il ne s’est jamais resubstitué à M. Rudler, il n’a jamais cessé de laisser M. Rudler substitué à lui. De sorte qu’il est pleutre une première fois avec moi ; je veux dire envers moi ; et une deuxième fois avec M. Rudler. M. Rudler est chargé de recevoir des coups pour ses patrons. On les lui repaiera peut-être en avancements universitaires. Mais ces cotes mal taillées, mais ces transactions n’ont avec l’honnête homme que des rapports éloignés.