Page:Peguy oeuvres completes 13.djvu/319

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L. — i). — M. Langlois escomptait que je ne saurais pas que c’était lui Pons Daumelas. En quoi cet infaillible historien se trompait. Et même du tout au tout. Si M. Langlois savait un mot d’histoire contemporaine il saurait que ma puissance est effrayante. Les feuilletons du Matin, Gill = X, Higgins and Co, ne donnent qu’une faible idée, monsieur Langlois des aboutissements que j’ai dans tous les mondes.

L. — j). — L’intrépidité de ces beaux cavaliers est admirable. Les héros ni les saints ne leur en imposent pas. Alexandre et César, David et Charlemagne ne les font pas trembler. Mais ils tremblent devant M. Lavisse.

L.— k). — Ces impeccables historiens ne veulent pas qu’il y ait une chrétienté. Mais ils veulent bien qu’il y ait l’Institut.

L. — l). — Ils ne veulent pas qu’on dise la messe, mais ils veulent bien célébrer la cérémonie Lavisse.

L. — m). — Ils ne veulent pas qu’il y ait la vie spirituelle. Mais ils veulent bien qu’il y ait les diplômes.

L. — n). — Ces redoutables ne veulent pas qu’il y ait la communion des saints. Mais ils veulent bien qu’il y ait les promotions d’École Normale.

L. — o). — Ces terribles athées ne veulent pas qu’il y ait de bon Dieu. Mais ils veulent bien qu’il y ait M. Lavisse.