Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/112

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VII


Ce souffle qui chante au-dessus
De la lampe en veilleuse,
A bercé vos espoirs déçus,
Votre fierté railleuse,

Le désir qui nous rassembla
Ou notre solitude,
Noyant amour, haine dans la
Même béatitude…

Écartez les mots que j’aimais
De votre bouche lasse.
Le dieu nous parle à voix trop basse :
On ne l’entend jamais.