Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/82

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Quelles peines sont dans ta main ?
De quel plaisir tenace
Offert — ou refusé — demain
La rançon nous menace ?

Indifférente, sans songer
À ce que tu fais naître,
La servante, jour étranger,
Va t’ouvrir la fenêtre…

Dieu nouveau, monarque subtil,
Pour te rendre propice
Jour qui commences, que faut-il
Jeter à ton caprice ?

Tes aînés, tyrans sans amour,
Ont trompé mon envie.
Toi, jour, feras-tu d’un seul jour
La raison d’une vie ?