Page:Pelletan - Les Associations ouvrières dans le passé.djvu/71

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leur liberté. — Ces groupes, y entre qui veut, quand vient le besoin ou la conviction. Ces sociétés, elles ont un but déterminé : celle-ci, l’assurance mutuelle contre la misère, cette autre, la lutte contre les patrons ; et si quelques travailleurs prennent l’initiative, les autres peuvent rester étrangers à leur œuvre, jusqu’au jour où ils en comprennent l’utilité et les bienfaits.

Ce qui se passait au moyen âge était tout différent.

Tous les travailleurs d’une même ville et d’un même métier, soumis à la même oppression, se serraient et s’organisaient pour s’affranchir ensemble. Cette organisation, elle ne pouvait évidemment être limitée, ni à certains travailleurs, ni à certain objet spécial. Tant que les ouvriers ne l’avaient pas conquise, ils n’avaient ni droits, ni li-