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Page:Pellisson - Chamfort, 1895.djvu/318

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aussi l’obscurité. — Pourquoi ? — L’âge, la maladie, déceptions politiques. — Il se dégoûte de la vie d’homme de lettres et de son manège. Pourquoi ? Piraterie des éditeurs et des libraires, morgue des gentilshommes et des comédiens, tracasseries de la censure, vilenies et manies des écrivains de profession, vanité de la célébrité littéraire. — Une circonstance, restée mystérieuse dans la vie de Chamfort, achève son désenchantement. — Sa liaison avec Mme Buffon le détermine à la retraite absolue, après sa réception à l’Académie (1781). — Ce que fut cette liaison ; de l’influence qu’elle a eue sur l’esprit de Chamfort. — Après la mort de Mme Buffon, il rentre dans le monde. — Ses relations avec Vaudreuil : leur caractère. — Chamfort et Mirabeau : leur correspondance, leur collaboration (Pamphlet sur l’Ordre de Cincinnatus, 1785). — Que penser de l’admiration de Mirabeau pour Chamfort ? 
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Chapitre II. — Chamfort observateur et moraliste. — Dès 1780 Chamfort a certainement commencé son recueil de Pensées et d’Anecdotes. — Entrepris sans dessein exprès, il semble que ce recueil ait été plus tard destiné par Chamfort à devenir un tableau de la société aristocratique de son temps. — Les observations de Chamfort méritent-elles créance ? Comment il juge la monarchie, la noblesse, le clergé ; ce qu’il pense de la vie mondaine à la fin du xviiie siècle. — Examen de la règle de conduite qu’il se trace et de ses conclusions de morale pratique. 
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CHAMFORT RÉVOLUTIONNAIRE.
 
Chapitre I. — Son rôle au début de la révolution. — Quoi qu’en aient dit les pamphlets royalistes, ce n’est ni la cupidité, ni l’ambition, ni l’envie qui engagèrent Chamfort dans la cause de la Révolution. — Preuves de sa conviction et de son désintéressement. — Il ne joue pas de rôle officiel, mais exerce une action réelle en tenant parfois la plume pour Mirabeau et Talleyrand. — l’Adresse aux Provinces de février 1790 a été rédigée par Chamfort. — Chamfort journaliste : ses articles au Mercure. — Ses mots et leur portée. — À-t-il été un conspirateur ? — Ce qu’il faut penser de la conversation rapportée dans les Mémoires de Marmontel. — À-t-il été un fanatique ? 
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Chapitre II. — Chamfort républicain et démocrate. — Chamfort a vu très tôt que la République devait sortir de la Révolution, et a travaillé à hâter son avènement. — Sa polémique contre les institutions monarchiques, le Discours sur les Académies (1791). — Le parti républicain après la fuite de Varennes : rôle qu’y joue Chamfort. — Ses articles sur les réformes sociales à accomplir. — Intérêt qu’il attache à l’organisation d’une éducation nationale. Rapport de Talleyrand sur l’Instruction publique (septembre 1791). — Chamfort n’en fut-il pas le rédacteur ? 
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Chapitre III. — Ses dernières années ; sa tentative de suicide et sa mort. — Après la Constituante. Chamfort se retire peu à peu de la vie militante. — Que furent ses relations avec les Girondins ? — Les Tableaux de la Révolution de 1791 à 1792. — Valeur historique et littéraire de cette publication. — Chamfort à la Bibliothèque nationale (août 1792).