Page:Pere De Smet.djvu/498

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de quinze mille sauvages s’étaient engagés à maintenir la paix.

« J’ai la ferme conviction, écrivait-il, que si le gouvernement tenait compte des justes réclamations des Indiens, si les annuités leur étaient payées régulièrement, si les agents et leurs subalternes les traitaient avec honnêteté, si on leur fournissait les instruments nécessaires à la charpenterie et à l’agriculture, toutes les tribus du Haut-Missouri, sans exception, resteraient amies des Blancs ; de plus, les bandes hostiles, qui infestent les vastes plaines du Far-West, cesseraient aussitôt leurs déprédations ».[1]

Ces vues étaient trop sages pour n’être pas admises, au moins en principe, par le gouvernement. Le secrétaire de l’Intérieur exprima au P. De Smet sa haute satisfaction ; mais celui-ci attribuait tout le succès aux prières de ses amis, surtout à celles des petits enfants.

  1. Au commissaire des Affaires Indiennes, — Saint-Louis, septembre 1867.