à pas un voyage du comte ou de la comtesse pendant lequel on ne parle de roues brisées ou de traîneaux renversés[1].
Hélène aimait beaucoup ces réceptions improvisées et pendant les absences du comte, elle les lui contait fidèlement.
« Aujourd’hui le prince Sanguszko, palatin de Volhynie, est arrivé pour dîner ; comme j’avais grande compagnie, il ne m’a pas embarrassé, il a fort admiré les jardins et la serre, car l’orangerie est dehors ; il avait avec lui un monsieur qui avait une jolie voix ; il a chanté et joué du clavecin, j’ai chanté aussi avec la Dembowska ; mademoiselle Sawiecka a joué du clavecin, cela a fait un concert, puis j’ai fait venir la musique et à neuf heures du soir on a dansé jusqu’à minuit. »
» Cet après-midi nous avons eu la visite de M. Gaillard[2], il est plus ridicule que jamais ; il