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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

» Ce matin, il y a eu parade, les troupes françaises, polonaises et saxonnes ont été passées en revue. On a crié : « Vive Napoléon ! » Personne n’est mieux que le prince Joseph[1], il fait tort à tous les jeunes gens : il est difficile d’être plus beau, plus aimable et mieux tourné.

» Combien je me réjouis de me retrouver avec vous, ma chère maman, il me semble que je jouirai encore mieux de ce bonheur que par le passé. Il est impossible de voir une personne d’une humeur aussi agréable que vous ; au fond de la Pologne comme à Paris je ne voudrais jamais vous quitter.

» Ne m’oubliez pas auprès de mesdames d’Andlau, de Boufflers, de Polignac, de Badens : je ne veux pas que vos amis m’oublient.

» Adieu, ma bien bonne, ma chère petite maman, écrivez-moi souvent, vos nouvelles me rendent si contente.

» François vous présente ses respects et réclame avec impatience la lettre que vous lui promettez. »


Ces quelques fragments de lettres donnent une

  1. Le prince Joseph Poniatowski.