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Page:Pergaud-Le Roman de Miraut, 1913.djvu/364

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CHAPITRE V

— Il faut au moins que vous le voyiez, afin qu’il vous connaisse déjà un peu pour partir ! Lisée va vous conduire à sa niche, proposa la Guélotte.

— Je le connais déjà, moi, répondit l’acquéreur. Débarricadant les portes lentement, le cerveau lourd, sans penser, en homme accablé, Lisée arriva avec son compagnon à la remise où Miraut, attaché, sommeillait, son entrave au cou.

— Le voilà, annonça-t-il en le désignant du geste ! Et il s’approcha de l’animal qu’il caressa de la main et auquel il parla affectueusement. L’étranger, le nouveau maître, suivait Lisée et ce fut sur lui que se porta d’instinct le regard du chien.

Tout d’abord, en apercevant Lisée, il ne